La 2eme étape

16/11/2012 20:31

Passage de Gibraltar le 11/11/2012.

Après avoir vu la littérature sur le passage du détroit, il apparaît qu’il fallait se présenter une heure après la marée haute à Gibraltar.

Le dimanche à 17h00 notre dernier équipier, Jérémie, arrive sur le bateau. Pas le temps pour lui d’enlever ses vêtement savoyards que le voilà sorti du port. 50 Nautiques à faire, à 6 N de moyenne, nous devrions être au bon endroit à 1h00 du matin. Manque de chance, dès la sortie du port, on a 25N de nord/ouest et nous voilà parti à 7N et nous arrivons en avance dans le détroit. Même pas peur, nous entamons la traversée bille en tête.

Deux vues de l’AIS vous montrent la fréquentation. Le petit point noir au bout du trait orange, c’est nous, les gros triangles vert, ce sont les autres……

Sur l’AIS, c’est la folie, il y a des bateaux dans tous les sens et à toutes les vitesses. Nous nous faufilons, toujours avec 25N de vent de N/O pour traverser la baie d’Alcegiras. C’est amusant car de nombreux cargos attendent au ralenti de pouvoir traverser. A minuit, bulletin météo en Espagnol, en Anglais et en Français, peut être Tarifa traffic control a vu notre MMSI Français. Il annoncent force 6 à 7  de N/O pour toute le nuit. De toute façons nous sommes au milieu il faut continuer. Tout se passe à peu près bien jusqu’à la sortie, les cargos restent dans le rail et nous passent à 1 Nautique.

Mais se pose un problème, il faut partir au Sud/Est et donc traverser le rail sortant et le rail entrant. Et dans cette zone les cargos sont à 20N. Toujours même pas peur quoi que ……..

Nous traversons les rails un œil sur l’ais, un œil à l’extérieur pour surveiller les feux rouges et vert, un œil sur le pilote et un œil à la barre, je sais cela fait beaucoup d’yeux mais il fallait tout ça. Il y a eu de grands moments quand même, beaucoup d’intensité et d’attention.

La suite de l’étape a été presque routinière, les quarts, faire du pain frais et la pêche (nous n’avons rien pris car nous allions trop vite, les leurres volaient de vague en vague).

Nos deux mousses en pleine action:

Séance moteur dans les grands calmes. En arrivant au large de Lanzarote une colonie de dauphins nous a accompagné, il y en avait des dizaines qui sautaient autour du bateau,

c’était magique dans le coucher de soleil.

Arrivé à Lanzarote à 20h30 (tient ? il est quelle heure ici quand il est 20h30 chez nous ???) grand sujet de discussion pour la soirée.

Vendredi matin nous laissons Jérôme sur le quai pour qu’il rejoigne l’aéroport

Je suis un pauvre Jérôme solitaire !!;;

et nous nous dirigeons vers Puerto Calero et là, en sortant du port, patatrac !!! plus d’accélérateur sur le moteur, seulement avant et arrière. Que faire ??

La suite une prochaine fois………..